Salut parents et amis du Moyak cavale
Nous pressentions un peu qu'après la
visite de la magnifique Péninsule St-Joseph et de sa non-moins
romantique plage, le voyage connaîtrait une petite baisse de régime.
Nous avons dû aussi nous résigner à laisser notre pneumatique en
consigne pour une avarie que nous ne voulions pas aggraver. Comme
nous le redoutions, sans embarcation la visite du State Park de Big
Lagoon près de Pensacola n'a pu révéler tout ses attraits.
Sur la route vers La Nouvelle Orléan le point culminant fut notre traversé de 10 km en ferry du
petit goulet de mer qui sépare Fort Morgan et Fort Gaines devant la
célèbre Mobil Bay en Alabama. Ce passage se fait d'ordinaire par mer
calme, en suant à grosse gouttes, mais tôt au printemps par un vent
frette de trente nœuds, ce fut une autre histoire. En plus de ce
joyeux brasse-camarade, nous y avons vu nos premières plate-formes
de forage de la Mobile Oil Cie. C'était assez dépaysant de voir ces
immenses structures tenir dans à peine 5 mètres d'eau pour y forer
des trous de 5 cm, sur 8 km de profondeur pour y extraire du méthane.
Nous atteignons New-Orlean pour finalement passer le
Mardi-gras dans le campeur, parce qu'il pleut avec un mercure à 2C. Ce n'est que le lendemain que nous avons pu visiter le ''quartier
français''. Nous avons été surpris de la vigueur
avec laquelle ce patrimoine architectural a été conservé. Nous avons aussi remarqué que dans les quartiers où l'ouragan Katerina a fait le plus de dégâts, les maisons abandonnées
côtoient, encore aujourd'hui, celles toujours en état. Cela crée
forcément beaucoup d'insalubrité et l'aspect générale des lieux
laissent a désirer. Par contre, rien à dire sur
les gens, au contraire, ils sont aimables et souriants. Nous avons
découvert cette ville et ces gens dans la plus grande grisaille
(pluie et froid durant nos trois jours ) et ma foi avec le grand
soleil du sud, le tout doit être franchement sympathique et
vivant.
Nous quittons New-Orlean en empruntant le plus long
pont au monde (23 milles) pour traverser le Lac Pontchartrain, et séjourner au State Park Fontainebleau. Sur ce parc il y a une magnifique
piste cyclable toute prête à accueillir le retraité en jambe. Au
cours d'une de ces ballades, par un beau dimanche ensoleillé, nous
sommes tombés tout à fait par hasard sur une fête assez
particulière, une parade du Mardi-gras sur quatre pattes. Il y avait
sur le parcours au moins 1000 personnes accompagnés de leurs chiens.
Ce fut un bel après-midi de chien, bien
sympathique.
La petite ville hôte de cette
célébration annuelle s'appelle Mandeville. En Louisiane la toponymie dans
les municipalités fait écho à l'origine française des lieux. À
titre d'exemple, le lac Pontchartrain appelé par les Indiens, Okwata,
ce qui signifie grande mer a été rebaptisé par D'Iberville en
l'honneur du ministre de la marine française de l'époque. Téteux
ce d'Iberville!
Nos nuits sur le site de Fontainebleau
étaient troublées par un joyeux ''tintamarre'' rappelant le son de
castagnettes en folie. Quand nous avons découvert la bestiole qui en
était à l'origine nous eûmes la surprise de constater qu'il s'agissait
d'une mignonne et minuscule grenouille arboricole.
Voilà, nous amorcerons bientôt notre
retour au Québec que nous consignerons dans un dernier blog terrestre.
L'an prochain nos prochains blogs porterons sur la vrai Aventure.
Celles du Moyak et ses cavaliers de
l'enfer ;-)
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De belles louisianaises |
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Bord de mer de Mandeville avec ses live oaks vénérables |
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Un dernier coucher de soleil sur le Ponchartrain. |
Ça va faire les vacances
RépondreSupprimerViens pelleter