mardi 11 mars 2014

On quitte la Floride

Salut parents et amis du Moyak cavale

Nous pressentions un peu qu'après la visite de la magnifique Péninsule St-Joseph et de sa non-moins romantique plage, le voyage connaîtrait une petite baisse de régime. Nous avons dû aussi nous résigner à laisser notre pneumatique en consigne pour une avarie que nous ne voulions pas aggraver. Comme nous le redoutions, sans embarcation la visite du State Park de Big Lagoon près de Pensacola n'a pu révéler tout ses attraits.


Sur la route vers La Nouvelle Orléan le point culminant fut notre traversé de 10 km en ferry du petit goulet de mer qui sépare Fort Morgan et Fort Gaines devant la célèbre Mobil Bay en Alabama. Ce passage se fait d'ordinaire par mer calme, en suant à grosse gouttes, mais tôt au printemps par un vent frette de trente nœuds, ce fut une autre histoire. En plus de ce joyeux brasse-camarade, nous y avons vu nos premières plate-formes de forage de la Mobile Oil Cie. C'était assez dépaysant de voir ces immenses structures tenir dans à peine 5 mètres d'eau pour y forer des trous de 5 cm, sur 8 km de profondeur pour y extraire du méthane.

Nous atteignons New-Orlean pour finalement passer le Mardi-gras dans le campeur, parce qu'il pleut avec un mercure à 2C. Ce n'est que le lendemain que nous avons pu visiter le ''quartier français''. Nous avons été surpris de la vigueur avec laquelle ce patrimoine architectural a été conservé. Nous avons aussi remarqué que dans les quartiers où l'ouragan Katerina a fait le plus de dégâts, les maisons abandonnées côtoient, encore aujourd'hui, celles toujours en état. Cela crée forcément beaucoup d'insalubrité et l'aspect générale des lieux laissent a désirer. Par contre, rien à dire sur les gens, au contraire, ils sont aimables et souriants. Nous avons découvert cette ville et ces gens dans la plus grande grisaille (pluie et froid durant nos trois jours ) et ma foi avec le grand soleil du sud, le tout doit être franchement sympathique et vivant.

Nous quittons New-Orlean en empruntant le plus long pont au monde (23 milles) pour traverser le Lac Pontchartrain, et séjourner au State Park Fontainebleau. Sur ce parc il y a une magnifique piste cyclable toute prête à accueillir le retraité en jambe. Au cours d'une de ces ballades, par un beau dimanche ensoleillé, nous sommes tombés tout à fait par hasard sur une fête assez particulière, une parade du Mardi-gras sur quatre pattes. Il y avait sur le parcours au moins 1000 personnes accompagnés de leurs chiens. Ce fut  un bel après-midi de chien, bien sympathique.

La petite ville hôte de cette célébration annuelle s'appelle Mandeville. En Louisiane la toponymie dans les municipalités fait écho à l'origine française des lieux. À titre d'exemple, le lac Pontchartrain appelé par les Indiens, Okwata, ce qui signifie grande mer a été rebaptisé par D'Iberville en l'honneur du ministre de la marine française de l'époque. Téteux ce d'Iberville!

Nos nuits sur le site de Fontainebleau étaient troublées par un joyeux ''tintamarre'' rappelant le son de castagnettes en folie. Quand nous avons découvert la bestiole qui en était à l'origine nous eûmes la surprise de constater qu'il s'agissait d'une mignonne et minuscule grenouille arboricole. 

Voilà, nous amorcerons bientôt notre retour au Québec que nous consignerons dans un dernier blog terrestre.

L'an prochain nos prochains blogs porterons sur la vrai Aventure.

Celles du Moyak et ses cavaliers de l'enfer ;-)

Lucie et Michel



190 pieds, 177 marches!


Le phare de Pensacola

Dunes de Perdido Key

Chanceux, pas chanceux...

Ça mouille un peu!

Brasse-camarade sous les plate-formes.


Chaloupe  du Mississipi


Bel exemple de conservation du patrimoine.

Lendemain de Mardi-Gras

Musiciens de rue

Living art ... manière originale de gagner sa croûte.

Fer forgé typique

Effet Katerina! Enfin on a nos digues.

La ligne d'horizon c'est le pont.

Pas creux le Lac... Hen! mon ti-gars?

Premier signes du printemps

Grenouille à castagnettes :)

Beau temps pour se faire bronzer!

Bayou et son monstre

Au pied de mon arbre je vivais heureux..

Gator attendant patiemment le ti-dèje, sur la grosse branche à gauche.

Lucie parfois déracine des arbres! 



Mardi-gras canin.


De belles louisianaises


Bord de mer de Mandeville avec ses live oaks vénérables


Un dernier coucher de soleil sur le Ponchartrain.





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