lundi 2 mars 2015

Que du bonheur encore...

Salut la flibuste du Moyak

Toujours d'agréables journées depuis le dernier cold front. Nous étions alors à l'abri entre les deux Majors, non loin de Staniel Cay.
selfie du ti-bonheur... avant qui s'en aille
C'est au cours de cette arrêt que j'ai enfin découvert l'origine de mes problèmes sur ma transmission hydraulique. Je perdais de la puissance ce qui ne permettait pas au bateau de faire sa vitesse normale.
En fait le problème venait d'une petite pièce dans la commande de la transmission. Elle tenait en place mais était cassé faisant en sorte que la commande n'était pas transmise entièrement. J'ai remplacé le tout par une commande fixe temporaire qui fait maintenant le travail avec simplicité et efficacité. C'était le coin mécanique pour cette semaine. Sérieux je suis content de l'avoir déniché ce foutu prob. depuis je dors mieux.
la petite ''taboir' de pièce.' A m'a fait suer...
Depuis Staniel Cay nous faisons route vers Georgetown, but final de l'odyssé vers le sud de cette année.

Notre premier mouillage fut White Point sur Great Guana Cay. Nous y avons fait halte deux jours, le temps d'y écumer les côtes à la recherche de langoustes. Nous n'étions pas seul, un couple d'ami-navigateur nous y a rejoint. Nous avons fait connaissance de Jean-Guy et Marjo du voilier Vamos en automne lors de la première étape de notre voyage.
les écumeurs de White Point...
Le blanc de White Point est la dune sur la droite, magnifique, avec plage de rêve que pour nous

Voici comment on pilote un dinghy aux Bahamas, deboutte pour voir plus loin
Tarzoune pour vous servir en cliché d'altitude...

Le portrait complet pour montrer qu'y a pas de trucage...

Nos efforts ne fumes pas vains, après avoir été à l'eau tout un après-midi, nous sommes revenus avec deux langoustes et un Nassau Grouper comme clou de la chasse. Le soir venu nous nous sommes offert un véritable banquet. Nous sommes privilégiés de pouvoir encore jouir du fruit de notre propre pêche.
Je l'ai un peu estropié, lui manque une antenne

Autre cliché du ti-bonheur
Ces eaux sont très fréquentées par les ''boaters'' alors qu'elles ne sont pas si fertiles. La cristallinité de l'eau est trompeuse. Il n'y pas de plancton dans ces mers chaudes, peu de poissons, beaucoup de raies cependant. L'absence d'oiseaux de mer témoignent de la pauvreté de ces eaux. Il n'y a que les aigles pour tirer avantage des quelques poissons qui y subsistent.
Elle fait 4 pieds de diamètre, sa queue 5 pouces et elle dort tout le temps...

Il y a les opportunistes, les poissons-tigres venues de Chine, une plaie dans toute les mers chaudes des Amériques
Les îles sont aussi très arides, des palétuviers, des palmiers et cactus poussent sur le substrat corallien. Les précipitations sont peu abondantes si ont fait exception de la saison des cyclones. Ce type de sol ne retient pas les eaux. Il faut être tenace pour vivre ici. Les Bahamiens ont beaucoup de mérite.
Le substrat corallien est tout plein d'alvéole

Qui se désagrège avec le temps donnant ces trouées spectaculaires...

La deuxième étape fut un petit galop vers Galliot Cay, où nous attendrons une journée, le temps que les vents du sud s'appaissent et que nous puissions nous élancer par le ''cut'' (passe au travers les îles pour atteindre l'océan) de Galliot Cay vers Georgetown. Pour cette étape nous avons suivi le littoral entre Little Farmer et Big Farmer. Le peu de profondeur des eaux sur ce trajet fut angoissant, avec même un épisode où nous avons touché le fond. Nous nous en sommes bien tirés. Comme on dit ''c'est le métier qui rentre''.

Notre troisième étape vers Georgetown débute par la sortie par Galliot Cut. Il est 7 hr. du matin le vent est sud-est de 8 nœuds avec un petit courant de marée descendante qui nous pousse dans l'entonnoir. C'est véritablement l'effet que ça donne. Même dans ces bonnes conditions la mer est hachée des creux de 5 pieds déferlants nous aspergent un peu. Les ''cuts'' c'est du sérieux, a éviter à tout prit dans du gros temps. Déjà lorsque la mer fait plus de 6 pieds cela peut-être dangereux si le courant et le vent ne sont pas dans la même direction.

Pour le reste des 36 mn nous conduisant à Georgetown ce fut ''pépère'' à moteur avec vent dans le pif du sud-est toujours. Nous avons mis nos lignes à l'eau. Nous avons fait une touche costaude, la bête a profité du temps que j'avais la tête dans mon moteur pour frapper et en quelques instants fait défiler toute la ligne de mon ''reel''. Mais maintenant je sais que mon attirail fait le travail. La prochaine fois sera la bonne: parole du Capitaine Bonhomme.

Voilà chers amis, nous sommes maintenant à Georgetown bien à l'abri d'un autre ''hos...'' de cold front. Nous en profiterons pour nous réapprovisionner (il est grand temps) en fruit et légume frais.
Nous pensons y séjourner une semaine le temps de nous imprégner de l'atmosphère si particulier de cette communauté nautique unique en son genre. Nos impressions et sentiments feront l'objet de notre prochain article.


Lucie et Michel



3 commentaires:

  1. Bon reportage et belles photos. Merci. Heureux pour toi que tu ais trouvé ton problème mécanique. Petite précision, c'est un Lion fish ton Chineese junk. J'ignore ce qu'il en est dans les Bahamas, peut-être peux-tu me confirmer, mais dans les Keys, la pêche au Grouper se termine le 31 déc. et il est en tout temps défendu de pêcher du Nassau et du Goliath Grouper :(
    Nous sommes présentement à Sucre dans le centre de la Bolivie. Une petite ville charmante et reposante. On s'en reparle.
    Bonne continuité,
    On vous embrasse.

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  2. Bonjour a vous deux toujours un plaisir d'avoir de vos nouvelles
    Tarzoune pas mal tèmèraire de plonger du haut du mat
    Ta façon de conduire ton dinghy m'a rappeler quelqu'un que toi et moi avons vu dans une baie au lac Champlain
    Bon vent pour le retour

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  3. Salut Simon

    Pas plongée du haut de mon mât, pas fou quand même, je fais plus tôt des ''vues en plongée''.
    Oui, je me rappelle du gars avec la rallonge sur son gouvernail, j'ai même pas vue à Goergestown un ''M'as-tu'' de ce genre.
    Nous sommes à Euléthéra sur un petit hameau qui s'appelle ''Rock Sound'' Pas entendu un traite d'air de rock icitte, mais c'est très agréable quand même...
    Cré-moé.
    Salut mon bon Simon, on se revoit bientôt.
    Michel

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